Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
FramboiseChocolatandco

Mes humeurs, mes passions: droits de l'homme, protection animale, photographie, dessinateurs de presse

Regard critique sur l'Expérimentation animale et médecine -partie 2

Regard critique sur l'Expérimentation animale et médecine -partie 2

On nous présente l'expérimentation animale comme nécessaire ...et toute personne osant apporter des objections passe pour un hystèrique préférant sauver la vie d'une souris à celles d'enfants, en un mot :un monstre.

 

Oui mais nous avons vu que l'expérimentation médicale sur animal a pû conduire à des retards , des erreurs lourdes de conséquences ..oui mais c'était avant..vraiment?

 

L’expérimentation animale de nos jours
Quelques exemples de maladies

A) Le cancer

Le peu de progrès dans le traitement du cancer est dû plus à la prévention qu'aux traitements lui même .Pourquoi? les souris sont de piêtres modèles pour le cancer humain, et on les utilisait (comme les rats). Résultat des milliards utilisés pour aucun résultat au niveau du traitement de la maladie et une hécatombe animale dont tout le monde se fiche (ou presque).

B) Le sida.

Résumons : Le point de vue défendu durablement par de nombreuses personnes est qu’aucun modèle animal pertinent n’existe pour l’infection à VIH de l’homme.

Les modèles [animaux] VIH/SIDA n’ont mis au jour aucune interdépendance d’immunité parfaitement claire ni n’ont livré aucun résultat relatif à l’efficacité potentielle de différents projets de vaccins.

Margaret Johnston, spécialiste de la recherche sur le SIDA

En effet, entre le premier essai clinique de vaccin contre le VIH sur des êtres humains, en 1987, et l’été 2006, plus de 100 essais cliniques ont été financés par l’Institut national des maladies allergiques et infectieuses [U.S. National
Institute of Allergy and Infectious Diseases]. Or, la totalité des
vaccins préventifs (plus de 50) et des vaccins thérapeutiques (plus
de 30) qui s’étaient avérés efficaces contre le VIH/SIDA dans les
études sur les singes ont échoué lors des essais sur l’homme.

http://www.mrmcmed.org/critical_look_f.pdf

c) La psychologie et la toxicomanie

Les «modèles» animaux que les chercheurs exposent traditionnellment, dans le cadre de la psychologie expérimentale, à des stimuli douloureux pour étudier leur comportement, ont été fortement critiqués: l’argumentation repose en partie sur le fait que les problèmes psychologiques humains reflètent des facteurs
familiaux, sociaux et culturels qui ne peuvent pas être simulés
chez des êtres non humains.La plupart des psychologues
désapprouvent en effet l’expérimentation psychologique qui fait
souffrir les animaux.

Plous S. Attitudes towards the use of animals in psychological research and education: Results from a national survey of psychologists. American Psychologist 1996; 51: 1167-1180

Au niveau de la toxicologique , le modèle animal ne tient pas compte des facteurs sociaux , familiaux , mentaux , familiaux : facteurs essentiels chez l'humain .

d) Les maladies génétiques

Du fait de leurs métabolismes différents , le modèle animal n'est pas transposable à l'homme...

Les limites scientifiques des modèles animaux

 

Les études sur les animaux ne peuvent ni confirmer ni réfuter les
hypothèses sur la physiologie ou la pathologie humaine; l’examen clinique sur l’homme est la seule façon de vérifier de telles hypothèses. Dans le meilleur des cas, les expériences sur les animaux peuvent suggérer de nouvelles hypothèses susceptibles de présenter un intérêt pour l’être humain.

LaFollette H, Shanks N. Animal models in biomedical research: Some epistemological worries. Public Affairs Quarterly 1992; 7: 113-130

Pourtant il existe d'autres façons de procéder plus efficaces.

(à suivre).

 

 

 

 

 

 

super bonus:

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article