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FramboiseChocolatandco

Mes humeurs, mes passions: droits de l'homme, protection animale, photographie, dessinateurs de presse

En ce printemps, les abeilles de France sont au plus mal

Les pertes sont impressionnantes. Dans certaines régions, les apiculteurs ont perdu 50 à 60 % de leurs ruches et la production de miel a chuté en dessous des 10 000 tonnes. En cause, un hiver catastrophique, et surtout l’utilisation de pesticides agricoles. Si le gouvernement continue de ne rien faire, les conséquences pourraient être très graves.

D’abord, l’hiver a été particulièrement difficile. Les températures n’ont jamais été stables, alternant journées chaudes ou froides, sans possibilité pour l’insecte de s’adapter. « Dès que le temps est meilleur, la ruche se disloque et doit donc consommer plus de nourriture. Et dès qu’il fait froid, les abeilles se regroupent. Les apiculteurs nous décrivent toujours la même chose : des abeilles amassées ensemble, mortes, et autour, assez de nourriture pour passer l’hiver », explique Cédric Diot. « On n’ a jamais vu ce phénomène à cette échelle. »

Mais les professionnels mettent surtout en cause les pesticides. « Quand on fait une transposition de la carte de la mortalité avec celle des grandes cultures céréalières et maraîchères, tout correspond. »

Quelles sont les conséquences d’une telle perte ?

« Si l’abeille disparaît, elle emporte 47 % de la masse alimentaire avec elle, faute d’insectes pollinisateurs »

Loïc Leray

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